Un pingouin, c'est un ange qu'on a laissé trop longtemps au frigo
Cette année pour la première fois depuis 10 ans je n’ai pas assisté au festival de théâtre de rue d’Aurillac qui a eu lieu la semaine dernière. J’aurais bien aimé vous faire un compte rendu…pour la entrée de Fille à Retordre, mais le code du travail en a voulu autrement !
Du coup hop ! Pour me replonger dans l’ambiance je vous présente un de mes plus gros coup de cœur dans cet univers culturel si particulier.
Dire que Turak est une compagnie de théâtre d’objets et de marionnettes incroyablement poétique serait vraiment réducteur.
Non, je crois que je préfèrerais commencer comme ça…
Un jour tout à fait ordinaire, j’ai reçu une invitation pour voyager dans un pays dont les coordonnées géographiques se situent à la perpendiculaire de notre monde. Mouai…pas simple à trouver…Heureusement, le point de rendez-vous, lui, est bien dans notre monde. Notre guide, un personnage aux grands yeux bleus, au sourire malicieux et à l’accent inconnu, nous y attends. Je ne le connais pas et pourtant je suis prête à le suivre où il veut, tant la discussion avec lui est douce et rigolote. Après une courte explication géographique, économique et politique, où il est question de Turakie (le pays en question), de pingouins et de proverbes farfelus « Chaque habitant de Turakie a au fond de lui un pingouin qui sommeille », ça y est je pénètre dans cet univers...
En fait, je n’ai pas très envie de vous dire ce qu’il y avait là bas, mais en tout cas j’en suis revenue le sourire aux lèvres, les yeux humides et profondément heureuse.
Si un jour vous avez la possibilité d’embarquer vers chez eux, n’hésitez pas une seconde, je crois me souvenir qu’il n’y a pas besoin de passeport.
Yann Tiersen